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Itinéraire dans le nord de Kalimantan: Dayak, Orang Outangs et plages

Itinéraire dans le nord de Kalimantan: Dayak, Orang Outangs et plages

Dim, 27/10/2019 - 07:41
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Kalimantan est la partie indonésienne de l’ile de Borneo. Cette région reste peu connue des touristes internationaux qui préfèrent la partie malaisienne de l’ile qui est bien renseigné dans les guides de voyage.

Malheureusement Kalimantan est plus connue pour ces incendies de forêt et de tourbes catastrophiques dont l’origine est souvent les industries de l’huile de palme et minières. C’est un désastre écologique. En tant que touriste vous êtes aux premières loges lorsque vous visitez la région. Il existe toutefois des zones de jungle et des ethnies accueillantes à rencontrer : les Dayak.

Michelle l'Orang Outang

Michelle l'Orang Outang

danseuses traditionelles Dayak
Les dauphins sur le retour de Sangalaki
La rivière est une autoroute
Sur le chemin du village
L'eau magnifique à Maratua

Visiter Kalimantan est déjà une expédition en soi, la plupart des circuits touristiques partent de Samarinda, où vous pouvez organiser des croisières sur la rivière et visiter des sanctuaires de protection des Orang Outangs. Cela avait l’air très intéressant mais en ce qui nous concernait, nous souhaitions un mélange de jungle et de plongée. Nous avons donc décidé d’organiser notre itinéraire dans le Nord de Kalimantan avec comme point de départ et d’arrivée la ville de Berau. Depuis Berau vous avez accès au parc national du Lesan et êtes proche du port pour l’archipel de Derawan.

Nous souhaitions aller à la rencontre de l’ethnie locale, un guide était donc nécessaire. De plus l’absence complète d’infrastructure rend le voyage indépendant coûteux et difficile à organiser. Enfin ces vacances étaient avec mes parents (âgés de 55 ans et plus). Tout ces critères nous ont dirigé vers la compagnie De Gigant Tour – et bien heureusement ! Notre guide, Rema était fantastique, tout était très bien organisé à un prix raisonnable.

J’ai d’abord essayé de réserver par internet sur le site internet : sans succès. Mais comme partout en Indonésie, l’application what’s app est LE meilleur moyen de communication. Quelques messages plus tard notre réservation était faite et nous étions prêt au départ. Nous avons réservé 4 jours et 3 nuits dans un circuit appelé « Les anciens orang outangs du Lesan » avec un hébergement chez l’habitant.

The market in Berau
Le marché local de Berau

Notre chauffeur et la guide nous attendaient à l’aéroport à l’arrivée et après avoir fait quelques emplettes au marché local du coin de snacks et de fruits, nous avons entamé les 3 premières heures de route vers le premier village.

Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés pour visiter un hall traditionnel d’un nouveau village dayak. On a appris la signification des symboles et des dessins qui décorent les maisons du village. Et la chance était de notre côté, car quelques jours plus tard devait avoir lieu un mariage, et nous avons pu voir les préparations du festin et pu poser des questions aux cuisinières !

Nous avons été accueillis par un local qui nous a servi un repas de midi simple et délicieux puis nous avons eu le privilège de voir notre spectacle privé de danse traditionnelle par les jeunes filles du village. C’était très joli et inattendu ! Le guide et le chef du village nous ont expliqué que beaucoup de danses traditionnelles sont en train de disparaitre car les habitants se déplacent vers les villes ou travaillent dans les mines environnantes. Ils nous expliquent alors qu’ils essaient de les préserver en enseignant aux enfants du village à faire des représentations pour les touristes pour que ces traditions ne se perdent pas.

Cooking for the wedding feast
Cuisiner un festin de mariage

Il est vrai que sur cette partie de la route entre Berau et le premier village Dayak, nous avons vu des énormes mines à ciels ouverts. Le paysage était parfois désolé et nous pouvions voir des étendus de forêts calcinées. Le guide nous a expliqué et montré des veines de charbon le long de la route. Elle nous disait également que le sol était riche en charbon et ne brulait pas mais fumait et se calcinait lentement pendant des jours rendant le travail des pompiers locaux très difficile. Entre tous cela : des hectares de plantations de palmiers à huile.

Nous sommes arrivés au premier village Dayak, où nous allions passer la nuit, en fin d’après-midi. Notre hébergement était dans une maison traditionnelle laissé vacante pour nous. Sa propriétaire était allée dormir chez un membre de sa famille proche. Le village était le long d’une rivière et baignait dans une atmosphère calme et sereine. En fin de journée, nous avons navigué en amont du village jusqu’à un poste d’observation d’une organisation de protection des orang outangs appelé orang outangs Academy. Ils ont réussi à s’arranger avec le village pour installer sur un îlot leur appartenant un sanctuaire de réhabilitation. Cet échange est possible car les villageois espèrent faire venir quelques touristes pour augmenter leurs revenus. Lors de notre visite, il y avait un Orang Outang femelle sur l’île et les volontaires la nourrissaient 2 fois par jours tout en observant son comportement en journée depuis une plateforme sur la berge opposée. Si son comportement est adéquat, elle pourra être relâchée dans un des parcs protégés de Kalimantan. Nous avons eu la chance de la voir depuis le bateau lorsque les volontaires lui ont déposé un de ses repas. Sur le chemin du retour au village nous avons aperçu quelques Calau (Hornbills) !

De retour au village, nous avions quelques heures à tuer avant le dîner – Juste le temps qu’il fallait pour aller à la rencontre des villageois ! Et la meilleure façon d’y arriver et d’aller se baigner à la rivière aves les femmes et les enfants. Ma mère il est allé (moi encore un peu timide). Nous étions déjà l’attraction du village et les enfants nous suivaient déjà partout.

La rivière est le cœur de beaucoup d’activités quotidiennes comme la pêche, la toilette (et oui beaucoup se lave dans le cours d’eau directement ou pompe l’eau dans leur salle de bain primaire appelé mandi) ainsi que la lessive !

Le dîner était simple et délicieux et c’est terminé avec du durian en dessert (que je dois admettre uniquement moi et la guide ont vraiment appréciées)

Après un réveil aux aurores le deuxième jour, nous avons fait un tour du village avec la guide qui nous a expliqué d’autres symboles et significations ou usage des bâtiments. Nous avons également échangé sur les différentes religions et cérémonies des dayak. Elle nous a montré l’ancien hall principal (long house) qui était dans un état de délabrement, elle nous a alors expliqué que beaucoup de ces bâtiments n’étaient plus maintenus car les villageois préféraient les églises comme lieu de rendez-vous.

On the way to Lesan
     En route vers Lesan

Nous avons fait nos adieux à nos hôtes et avons pris le bateau pour remonter la rivière vers notre village suivant. Cette partie du voyage a pris la journée presque complète dans la jungle. Nous avons fait des pauses en route pour faire un peu de marche vers un grotte dans la forêt qui contenait des restes de sarcophages. Par le passé les tribus n’enterraient pas les morts, mais les mettaient dans des sarcophages dans des niches dans les falaises. Nous en avons aperçu un de plus depuis le bateau plus tard. Il ne restait pas beaucoup à voir, mais Rema nous a alors montré des lianes montant le long d’une falaise, apparemment, en haut, il existe une grotte et parfois des communautés y habitent encore. Ces lianes servent d’échelle. Le long de la rivière, nous avons aperçu des oiseaux, des formations rocheuses aux formes étranges. C’était une belle balade.

Nous avons été accueillis dans le village suivant par une horde d’enfants souriants et contents de nous voir. L’endroit était assez isolé, bien qu’une route y arrive. Ce village est le dernier avant l’entrée dans le parc national du Lesan où nous allions marcher le lendemain. Ils accueillent une fois par an presque 200 scientifiques qui viennent y étudier la jungle et ont installé un camp semi-permanent un peu en amont – se sera notre point de départ pour la marche du lendemain.

Au village nous sommes restés dans la maison du pasteur local et sa femme nous a préparé des repas gargantuesques et délicieux. Après une chaude journée de bateau, nous entions bien content d’aller se baigner/laver dans la rivière avec notre joyeuse escorte d’enfants essayant d’attirer notre attention. Les enfants nous ont invité à les voir danser le soir dans la salle commune du village et nous y sommes allés. C’est assez amusant de voir tout ce petit monde apprendre des chorégraphies de chansons internationales et locales à partir d’UN smartphone ! C’était un bon moment.

Le matin suivant, nous avons lentement fait notre chemin en bateau jusque dans le parc national du Lesan. Après avoir amarré la pirogue au camp des scientifiques nous avons commencé les deux heures de marche jusqu’à une cascade dans la jungle. Une fois arrivée, nous en avons profité pour se baigner, buller et manger notre pic nic. Sur le chemin nous avions ramassé des mangoustans (malheureusement la moitié était pourris ou pleins de vers…) et Rema a partagé beaucoup d’informations sur les arbres et graines. Les scientifiques avaient laissé le long du chemin des pièges à serpent ou des restes d’exercices de survie comme des abris ou autre constructions – et nous avions les guides parfaits pour nous les expliquer entre Rema et les deux hommes du village qui étaient venus avec nous.

Notre dernière nuit fut simple : nous nous sommes lavés dans la rivière pour enlever la sueur de la journée et après un autre magnifique diner, nous sommes couchés satisfaits.

Le dernier jour était dédié au trajet de retour et au transit vers le port ou un bateau privé nous attendait pour aller sur l’île de Maratua dans l’archipel de Derawan.

The driver's baby
Le "bébé" du chauffeur, les durians!

Notre chauffeur est arrivé tôt et nous étions prêt à partir – nous avons alors vu la guide agacée par le chauffeur à propos d’un gros sac en toile qu’il essayait tant bien que mal de mettre dans le coffre de la voiture en plus de nos bagages. En nous rapprochant pour voir de quoi il en retournait, en effet il souhaitait de transporter presque 10Kg de Durian ! (Ce durian-là était juste le meilleur que j’ai mangé ! et je ne suis pas la seule à le savoir !). Bien sûr passer 3heures dans un environnement clos avec des durians est une recette au désastre.

Agacé, le chauffeur n’a pas abandonné, il a alors mis tout nos bagages dans le coffre puis a trouvé une corde quelque part et a commencé à ficeler son cargo a l’extérieur de la voiture sur la roue de secours. Ça avait l’air de tenir, on s’est arrêté à plusieurs reprises pour qu’il vérifie ce que nous avions commencé à surnommer son « bébé ». Nous sommes arrivés à Berau pour le repas de midi et avons fait nos adieux au chauffeur et a notre guide. De Gigant tour avait arrangé une autre voiture pour les dernières 2 heures de trajet jusqu’au port.

Nous sommes arrivés vers 14h au ponton, et le bateau nous attendait déjà. A peine le temps de transférer les bagages et nous étions en route pour deux bonnes heures de speed boat directement pour Maratua Guesthouse.

Faisons un point sur la partie pratique de cette portion du voyage. Réserver un tour pour visiter les Dayak et la jungle est plutôt facile – ce qui a été plus difficile à organiser a été le séjour sur l’île de Maratua et en particulier les coûts. Car il n’y a pas de distributeur de billets sur l’île et tout doit être payé en liquide. Si vous avez l’intention de plonger, ce qui est assez cher, il vous faut préparer des liasses de billets – qui est-ce que cela ne met pas mal à l’aise ? Aucun des hôtels et resort n’acceptent la carte de crédit sur Maratua.

L’archipel de Derawan est composé de quatre îles :

Derawan, où la majorité des centres de plongées sont situés et la plus peuplé. C’est aussi la plus proche de la côte et la plus facile d’accès.

Sangalaki : Il n’y a qu’un hôtel et le snorkelling était super. C’est aussi proche des spots de plongées et de snorkeling pour voir les mantas.

Kakaban: C’est là que se trouve le fameux lac aux méduses ! Il n’en existe que deux dans le monde où vous pouvez nager avec des méduses qui ne piquent pas : A Palau et à Kakaban. Nager dans ce lac, c’est comme prendre un bain de méduse – c’est bizarre et rigolo et le lac en lui-même très beau et calme. C’est une excursion à faire absolument si vous restez sur l’archipel.

Kakaban island jellyfish lake
Le lac aux méduses de Kakaban

Maratua : La plus lointaine et la moins développée

Maratua à quelques hébergements chez l’habitant très abordables ainsi que 2-3 hôtels ou guesthouse. Nous sommes restes à Maratua guesthouse et avons plongé avec Nabucco resort. Tous les hôtels sont en pension complète, car il n’y a tout simplement pas de restaurants sur l’île.

Pour vous rendre à Maratua, il existe in ferry publique peu cher et très long – mais je n’ai pas pu trouver d’informations sur le sujet – ou vous pouvez vous arranger avec votre logement. Maratua guesthouse proposait 70 USD par personne par trajet ce qui fait environ 1,000,000 IDR. J’ai trouvé ça plutôt cher, car j’avais lu sur un blog et dans un commentaire du groupe facebook « Jakarta expats » que quelqu’un avait payé 2,000,000 IDR pour un bateau privé par trajet. Comme nous avions déjà fait un circuit avec De Gigant, je leur aie demandé s’ils pouvaient aussi arranger le tranfer en bateau et la voiture pour/retour vers Berau, et ils nous ont préparé cela pour 5,000,000 IDR aller/retour ! C’était déjà bien plus raisonnable.

Maratua guesthouse servait de bons repas et les bungallows étaient confortables, je pense que c’est un très bon rapport qualité/prix pour le service rendu. Vous pouvez réserver en avance et payer en ligne, ça limite le montant en cash à transporter.

Mes parents ne plongent pas mais ils ont exploré l’ile en scooter sur une journée en le louant à 100,000 IDR. Il y a une piscine naturelle dans une grotte – le personnel de l’hôtel peut vous indiquer le chemin. En face de la terrasse du restaurant – en marchant 50m à marée basse, il y a un spot de snorkeling fabuleux à la limite entre le plateau du récif coralien et la pleine mer. A marée haute la plage de sable apparait. La guesthouse fournie du matériel de snorkeling gratuitement.

Nous avons également fait une excursion d’une journée pour faire du snorkeling et voir les Manta le long de l’ile de Sangalaki et se baigner dans le lac aux méduses de l’ile de Kakaban pour 640,000 IDR par personne organisé par la guesthouse.

La plongée était une autre paire de manche. Le propriétaire de la Guesthouse peut vous mettre en contact avec un dive master local qui prend 400,000 IDR par personne et par plongée. Mais il y quelques points de détails qui changent tout :

Premièrement, le dive master peut déjà avoir un groupe – vous ne serez pas prioritaire et vous pouvez vous retrouver à devoir chercher une alternative sur place.

Deuxièmement, le prix inclus le bateau pour les sites le long de la côte où se trouve la guesthouse – et ce ne sont pas les plus beaux ! Si vous souhaitez aller où vous voulez et avoir votre propre bateau de pécheur pour plonger autour de Sangalaki ou Maratua, cela coute 2,500,000 IDR par bateau. Si vous êtes chanceux, vous pouvez partager avec d’autres voyageurs indépendants mais dites-vous que ça reste très très loin du tourisme de masse et les plongeurs organisent leur voyage avec des hôtels-centre de plongées en général.

Nous avons rencontré plusieurs voyageurs qui n’ont pas pu plonger comme ils le souhaitaient à cause soit du manque de disponibilité des dive masters indépendants ou du prix du bateau ou par manque de plongeurs de niveau d’expérience similaires pour aller voir les sites plus avancés.

C’est ce qui nous aie arrivé – le divemaster avait déjà un groupe de clients japonais et il semblerait que nous étions les seuls plongeurs expérimentés sur l’ile à ce moment. Nous avions prévu pas mal d’argent en liquide mais n’avions pas prévus le montant exorbitant du bateau en plus.

Il est important de noter que les quelques hôtels de plongée n’acceptent pas les plongeurs extérieurs. Cette information nous a été partagé par un autre plongeur qui avait fait le tour de tous les hôtels de l’ile pour rejoindre un groupe. (Il a aussi prix les photos de la liste de prix du Nirvana resort).

On the way to the boat pick up Nabucco
Le ponton vers la navette pour Nabucco resort

Le propriétaire de Maratua guesthouse nous a suggéré de contacter Nabucco resort qui est un hôtel de luxe sur l’autre côté de Maratua (côté pleine mer et juste à côté des spots de plongées les plus intéressants). Ils ont un bateau-bus qui fait le tour des deux villages le matin pour amener le staff sur l’ile privée qu’ils occupent. Il passe à 7h du matin et repart du resort à 17h pour arriver à Maratua à 18h.

Chaque plongée – si vous avez votre propre équipement – coûtent 60 euros environ 950,000 IDR par personne et vous pouvez payer un peu plus pour plonger en nitrox. Ils plongent tous les jours, même si vous êtes les seuls. Le repas au restaurant du Nabucco resort était autour de 125,000 IDR par personne et était plutôt copieux.

Si j’en avais les moyens, je resterais au Nabucco resort, l’organisation des plongées est impeccable et le resort est sur son ile privée qui est impeccablement entretenue. La nourriture au restaurant était excellente. Vous pouvez y passer la journée (il faut les prévenir en avance et vous pouvez utiliser le bateau bus du staff), il y a une petite plage très sympa, un énorme banc de sable à marée basse et quelques hamacs que tout le monde peut utiliser pour faire la sieste.

Nous sommes restés sur l’ile de Maratua pour 4 jours pleins et deux jours de transport, ce qui était parfait pour plonger deux jours et faire une excursion un autre tout en se reposant le reste du temps !

Sous l’eau, il y avait une belle diversité de corail et pas mal d’actions pour voir les requins sur le site appelé « the channel » qui requiert l’utilisation d’un « reef hook » le courant étant fort mais le show spectaculaire. C’était une très belle partie de notre voyage et cela valait la peine de passer autant de temps dans les transports.

Kalimantan est pour les voyageurs qui ont une certaine nature contemplative (vous n’avez pas beaucoup de chose à faire, mais plutôt à se relaxer et il n’y a PAS de réception téléphonique sur l’ile de Maratua !). Vous devez accepter des conditions d’hébergements très basiques qui sera récompensé par des rencontres et échanges avec les locaux fantastiques.

Cet itinéraire pourrait être combiné avec un voyage plus long dans le nord de Sabah via Tawau pour plonger à Sipadan ou voir des animaux sauvages le long de la rivière Kinabatangan pour finir à Kota Kinabalu en faisant un crochet par le sanctuaire des Orang Outang de Sepilok. Vous pouvez aussi lire cet autre itinéraire dans l’état de Sabah comme inspiration ou celui-là sur la plongée à Sipadan.

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